– Comme tu voudras David, je t’ouvrirais les portes. Mais seulement à toi.

– Alors commence par m’ouvrir la porte de l’ascenseur. « 

La porte s’ouvrit aussitôt et trois hommes s’y jetèrent afin d’essayer de la bloquer, mais trois hommes ne pouvaient pas retenir ce genre de porte et elle commença à ce refermer doucement.

–  » Non ! J’ai dit David uniquement !  » Dit Prélude d’une voix très forte à travers tous les haut-parleurs de la salle.
La porte s’était complètement refermée. Et les trois hommes commençaient à reculer.

–  » Eloignez vous tous de cette porte !

– Faites ce qu’il vous dit, ajouta David, de toute façon il contrôle aussi l’ascenseur et personne ne pourra monter sauf moi.

– Tu as tout compris David. Je suis déçu que tu désires te suicider en sortant. Tu me manqueras.

– Tu fais des sentiments maintenant ? Si tu veux me voir vivre, il te suffit de ne pas lancer les bombes.

– Je sais David, mais ma décision est prise. « 

La porte de l’ascenseur s’ouvrit à nouveau doucement et lourdement. David s’en approcha et cette fois-ci, il était seul.

Il entra dans l’ascenseur et la porte se referma.

–  » David, tu as encore le choix, dit la voix de Prélude sortant du petit haut-parleur situé au plafond de l’ascenseur.

– Ma décision est prise également. Fais moi sortir d’ici. « 

L’ascenseur commença à bouger. Il montait vite et au bout d’un moment, David eut un sifflement dans les oreilles. Il souffla fortement par le nez tout en le pinçant et le sifflement disparu.
Le haut-parleur annonça :

–  » Je viens de lancer les premières bombes. Si tu sors, tu seras irradié. Désires-tu toujours sortir David ?

– Je te l’ai déjà dit, ma décision est prise. Tu veux tuer Florence, je la rejoins.

– Très bien David. « 

L’ascenseur s’arrêta. La porte s’ouvrit. David était arrivé. Il n’était plus très loin de la surface. L’air devait être irradiée. Il essayait de sentir l’odeur des radiations, l’odeur de la mort.

Il sorti de l’ascenseur et la porte se referma aussitôt. Il restait à David deux portes blindées à franchir. La voix de Prélude surgit à nouveau des haut-parleurs installés au plafond.

–  » C’est ta dernière chance David. Passé cette porte, l’air est irradié. Il te restera ensuite l’entrée du blocaus. Au-delà, tout est désolation. Il n’y a plus rien que des débris et une chaleur intense. Tu ne tiendras pas plus de cinq secondes. Ta décision est-elle prise ?

– Je te l’ai déjà dit. Ouvre cette porte et prépare toi à ouvrir l’entrée du blocaus ! «