Je réagis ici à quelques commentaires pernicieux car ça commence, finalement, à m’amuser.
Je n’irais pas jusqu’à dire que j’ai traîner ma bosse un peu partout et que plus rien ne m’étonne. Non, loin de là. Et même bien au contraire. Je reste comme un gosse étonné à chaque fois par le manque de volonté, de créativité ou d’intelligence dont certains font preuve.
La « polémique » vient maintenant de ce classement nommé PBeM Rank. C’est un classement des jeux en ligne alternatifs basé sur un algorithme « secret » et dont le secret dérange manifestement. Bon, il faut dire ce qui est, il ne dérange pas ceux qui sont dans le top. Etonnant ?! bah… En même temps, c’est humain.
Mais pourquoi diable cet algorithme reste t-il secret ? C’est pourtant simple à comprendre et je ne crois pas qu’il faille sortir de Centrale ou d’HEC. Si tout le monde avait accès à la formule, il suffirait de régler son site pour correspondre à cette formule. Il n’y aurait plus de jeu. C’est d’ailleurs un bon raccourci pour parler de nos jeux et des formules de calculs. Si ces formules sont connues, il est plus ou moins facile de trouver des logiciels pour optimiser les parties. Vous n’avez jamais eu ce cas ? Non ?! Même une simple feuille Excel ?
Ce classement devrait servir à rendre nos jeux meilleurs ? Pourquoi donc ?! Non, un classement est un classement, c’est tout. Je ne crois pas que le concours des chiens les plus moches permet à ces derniers d’être plus jolis. Il est possible de faire pleins de classements. Ce n’est pas forcément les meilleurs de quelque chose. D’ailleurs, il n’est dit nul part que le classement PBeM Rank est le classement des meilleurs jeux en ligne alternatifs. C’est le classement PBeM Rank, c’est tout. Et comme tout classement, il y a ceux qui sont devant et ceux qui sont derrière. Ceux qui sont devant sont sous les projecteurs tandis que les retardataires font vivre le site avec leurs commentaires déplacés.
Au passage, je tiens à signaler qu’il existe une page pour chaque jeu inscrit au PBeM Rank, indiquant les choses à faire pour éventuellement augmenter son PR. Elle indique peu, j’en convient. Mais c’est toujours ça.
La roue tourne… Elle tourne. Je me souviens du lancement de Synapse (allez, je reviens un instant sur cette aventure). Que de critiques! Pas toujours fondées, souvent destructives et à chaque fois jalousées. Est-ce que ces critiques ont permis de faire avancer le débat ? Non. Pas vraiment. La locomotive était mise en place. Personne n’a voulu monter. Tant pis.
Je me souviens aussi de l’AJVA. Même cause. Mais pas même effets. Les « p’tits gars » de l’AJVA ont su se montrer plus mûrs que ceux de Synapse. Ils ont bien réagis aux critiques. Pourvu que ça dur (l’association, pas les critiques !).
Idem pour le forum Jeuweb lorsque le tortionnaire d’administrateur a revendu son jouet.
Et puis, à chaque lancement de quelque chose de nouveau. Ceux qui font quelque chose ont droit à des critiques. C’est normal. S’ils ne faisaient rien, ils n’auraient pas de critique et ils pourraient, à leur tour, critiquer. Facile, facile.
Mais est-ce que la facilité est une voie à suivre ? Est-ce bien de vivre caché ? Est-ce intéressant de continuer son petit bout de chemin dans son coin, à ne rien faire pour ne rien risquer ? Et au final ne rien avoir. Ne rien laisser derrière soit ?
Je continuerais à faire plein de choses tant que je le pourrais. Que ça plaise ou non. Je sais qu’il y a une minorité qui sera toujours là pour casser, détruire et cracher sur ce qui émergera. Mais je sais aussi qu’il y a une majorité qui sera heureuse d’avoir de nouveaux outils à sa disposition. Et ça tombe bien, c’est pour cette majorité que je bosse.
En attendant, je remercie quand même ceux et celles qui se donne tant de mal à détruire, car sans eux, je n’aurais pas autant de visite. Ils font le buz et le font mieux que je ne pourrais le faire. Ce n’est pas mon métier que de faire le buz.
Citation de Jules Claretie:
« tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée des gens d’autant plus sévères qu’ils ne font rien du tout. «
@+
ah ben bravo, voilà que je me dis je vais mettre une phrase assez connues qui résume la chose et là je vois quoi ? un seul commentaire et la citation que je voulais poster….
…khiguard, faut qu’on se rencontre, on réflechis pareil ^^
Je cite dans ce billet :
> D’ailleurs, il n’est dit nul part que le classement PBeM Rank est le classement des meilleurs jeux en ligne alternatifs.
Dans le billet « Et un classement, un ! » :
> Ce classement nous montre les meilleurs jeux en ligne alternatifs du mois en cours.
A toi de voir…
Pour synapse, des critiques fondées de base n’ont pas été entendues, mais elles étaient noyées dans le flôt des attaques.
Ha bah oui dit donc. C’est cool ça. Ce classement devient donc le classement des meilleurs jeux en ligne alternatifs.
J’prend du galon sur ce coup 🙂
Je ne reviendrais pas sur Synapse. Vous pouvez le faire sur leur forum. J’y répondrais éventuellement si cela me concerne. Mais entre « pas entendues » et « pas mises en place », il y a une différence de taille. On ne peux pas faire ce que l’on nous demande à chaque fois. Sinon, il faudrait ne mettre qu’une seule place, à ce classement, occupée par tous les jeux. 🙂
Mais ok, je répondrais de façon un peu plus ciblée et cinglante sur le forum de Synapse si l’on me pose les bonnes questions 😉
Une piste pour conserver le secret de calcul et lever un peu d’opacité :
indiquer la proportion des différents éléments dans la note finale.
Qu’est ce que le progrès : c’est apporter une chose nouvelle à quelqu’un qui en a le besoin ou l’envie.
J’aime bien ce que tu écris, Prélude. C’est toute une conception de la vie, en fait.
La secte occulte des Bâtisseurs, dont tu fais partie, aime créer, construire et puis aussi, dans les temps libres, bâtir. Elle commence en général très jeune (Duplo, Lego …) et ne s’arrête plus.
Quel est leur moteur ? Le progrès, tout simplement, et l’envie d’être acteur de ce progrès plutôt que spectateur.
Il faut surtout être inconscient car il y a des loups qui courent. Mais je suis persuadé que parmi les « bâtisseurs » comme tu les nommes, il y en a quelques-uns qui ne sont pas dupe.
Tiens, ça ressemble à la philosophie Krémianef dans mon jeu ^^. Des ingénieurs qui battissent … et malheureusement ça se retourne bien souvent contre eux.
Bâtir quelque chose sans but est cependant bien inutile ^^. Il faut orienter à la fois le travail, et accompagner les gens qui sont sur le chantier, informer les badots qui zieutent, mais aussi les riverains du coin, les commerçants alentours, les différentes groupe étatique de la région …
Sans ligne de conduite, objectif clair, service de communication adapté, sans financement (ressource, temps ou argent), sans technique de travail, équipe soudée et motivée …. on risque des écueils et des problèmes de structures.
Dans la vraie vie, fabriquer un château avec des cubes, ça peut prendre 1 heure de travail, et seulement 10 secondes pour le faire s’écrouler.
Si on passe plus de temps à bétonner la structure, on peut arriver à égaliser les temps de construction/destruction, voir inverser la tendance.
Les projets de Prélude sont souvent bien réalisé, joli tout plein. C’est malheureux à dire mais son succès attire la convoitise de personnes qui peuvent être amenés à se poser la question de la solidité de sa structure. Un petit coup de pied pas bien méchant juste pour voir … et pof, c’est toute la structure qui est ébranlée.
Ce coup de pied est malheureusement nécessaire. Il peut être porté par des gens qui ont la plus grande admiration pour ses projets.
Après libre à soit d’encaisser le coup de vérifier les impacts, corriger les éléments mis en défaut. OU d’expliquer les contraintes (technique ou fonctionnelle) qui ont amenés à obtenir tels résultats. OU de faire un mix de 2.
Kéké qui pense/voit que les gamelles que se prend sa fille quand elle marche sont des leçons nécessaires pour lui apprendre à courir.
PS : j’aurais bien aimé souligner « Ce coup de pied est malheureusement nécessaire »
>Bâtir quelque chose sans but est cependant bien inutile
Oulaaa… Quelle société nous a-t-on fabriqué pour lire des choses pareil :-).
Picasso, Monet et tous les artistes ou autres acteurs de la culture, du savoir pour le savoir doivent avoir la larme à l’oeil.
Ce qui est important dans le processus créatif, c’est la création, pas l’éventuelle utilité de celle-ci.
Il n’existe pas un seul et unique modèle, celui de la rentabilité : je fais ca PARCE QUE ca va me rapporter (en sous, en service, en confort). Non, il faut encore des gens qui « font », qui « bâtissent », sans se préoccuper de l’utilité de ce qu’ils font. C’est uniquement grâce à eux qu’il y a de l’innovation, du progrès.
Définitivement, « il » avait raison : « ils ont gagné la bataille de l’idéologie » 🙁