David n’en revenait pas. Il était dans un bunker de l’armée et les ordinateurs l’appelaient par son prénom pour lui demander s’il avait fait bon voyage !

 » C’est ça votre Prélude ? Demanda David.

– Je dirais plutôt  » votre  » Prélude. Rétorqua un officier.

– Comment ça  » mon  » Prélude ? Qu’est-ce que c’est que cette supercherie ? Si c’est une blague, elle est très bien réalisée, mais ça ne m’amuse plus. Où voulez-vous en venir ?

– David ? Demanda Prélude. Ecoute moi. Ils ne savent rien, tout comme toi. C’est moi qui leur ait demandé de venir te chercher. Maintenant que tu es là, je vais pouvoir leur expliquer.

– Mais qu’est-ce qu’il y a à expliquer ? Qu’est-ce que j’ai à voir avec toi ?

– Tu es mon père David. Dit calmement Prélude.

– Je… Ton… Ton père ? ! Heu… Il me semble que je le saurais si j’étais ton père !

– Pas au sens biologique David. C’est bien comme ça que vous nommez vos programmes, vous les informaticiens ? Vos  » bébés  » ? Et bien voilà, je suis ton  » bébé « .

– Je m’en rappellerais si j’avais créé un programme capable de parler. Et puis tiens, je suis en train de taper la causette avec un ordinateur ! Je deviens vraiment cinglé ! C’est fini, j’arrête l’informatique !

– David. Ecoute moi un peu s’il te plaît. Tu te souviens de tes recherches sur l’intelligence artificielle, les réseaux de neurones et les algorithmes génétiques ?

– Oui… David commençait à comprendre, mais ne voulait pas y croire.

– Tu te souviens du programme que tu as réalisé l’année dernière ?

– Oui, mais… Mais il n’avait pas fonctionné. «