On se souvient de cette publicité, qui a fait pas mal de bruit dans le milieu des jeux vidéo, où l’on voyait des personnages de jeux vidéo frapper à la porte d’une maison. La personne (une mère) ouvrait la porte et laissait entrer sans poser de question. Et l’on voyait défiler un peu de tout jusqu’au pédophile repartant avec la petite fille sous le regard content de la mère. Amalgames en quantité (en parlant d’amalgames, il faudrait que je passe voir mon dentiste…). Ce qui a valu une bien charmante lettre ouverte à Mme Roselyne Bachelot, Ministre de la santé et des sports.

« Les jeux vidéo, c’est dangeureux », c’est à peu près ce qu’à fait savoir (en d’autres termes) Madame Nadine Morano, Secrétaire d’État en remettant en cause la signalétique PEGI placée sur les boîtes des jeux vidéo.

Les professionnels du jeux vidéo se sont alors indigné de ces propos et rappel que PEGI a été mis en place depuis 2003 et que ce système est reconnu et soutenu par Commission Européenne.

PEGI est d’ailleurs en train de changer un peu pour devenir PEGI 2.0 (ça devient comique, non…). La nouvelle version va avoir quelques couleurs en plus, ça va égayer un peu le système.

Mais saviez-vous qu’il existe un Syndicat National du Jeu Vidéo (SNJV) ?! Oui oui, ça existe. Je m’étonne d’ailleurs qu’ils n’aient pas reçu d’insultes et de critique du genre « vous êtes qui pour nous représenter ? » ou encore « quel est votre légitimité ? ». Ce doit être à cause de la cotisation qui n’est pas très élevée pour une personne physique : 140€… 1000€ pour une association.

Mais je m’égare encore. Revenons donc à cette notion de jeux dangereux. Au moment même où le CSA nous informe que regarder la télé pour un enfant de moins de 3 ans n’est pas bien.

Le SNJV propose toute une série d’articles qui démontent les arguments comme quoi les jeux vidéo seraient nocifs.

Ce qui est marrant tout de même (car il faut bien rire), c’est qu’à priori, un groupe de travail indépendant a été créé afin d’avoir une réflexion sur l’évolution de la signalétique sans passer par le SNJV et sans consulter ceux qui sont concerné finalement. 

Le jeu vidéo devient un marché plus que juteux et avoir la main mise sur ce marché semble être une bonne chose.

Et pour vous représenter, vous avez le choix (en plus du SNJV) :

  • JIRAF : Rassemblement des Acteurs du Jeu Vidéo Français
  • AJVA : Association des Jeux Vidéo Amateurs (qui fait parti du SNJV d’ailleurs) et dont je suis membre
  • IGDA Paris : partage de connaissances, rencontres, … (mais bon, les RDV mensuels sont devenus annuels, et encore…)
  • Futurn.net : le portail francophone pour le soutien à la création des jeux vidéo
  • Nainwak : l’association qui a pour but de soutenir les jeux internet gratuits

Et pou vous renseigner sur les méfaits bienfaits des jeux vidéo :

  • PédaGoJeux : le site d’information et de sensibilisation sur le jeu vidéo
  • GameAddict : tout savoir sur l’addiction