Allez, on m’envoie un nouveau communiqué de presse. Je m’en vais de ce pas vous le commun niquer.

Bon, cette fois-ci, c’est un jeu qui concerne les clochards. En bon français, on dit « SDF », ça fait moins vulgaire. Ou encore : divorcé, licencié, pas riche, ou même (ex)employé chez Michelin ou Nortel…

Donc, c’est un jeu sur le thème des clochards.  Enfin, de « clodos » puisque le jeu se nomme « Clodogame ». Excusez-moi un instant, je vais vomir mon litron de rouge…

Bon, ce jeu nous viens tout droit d’Allemagne où quelques sociétés ont trouvées un filon en or du côté français en nous balançant des jeux type « Ogame » fait très certainement par de pauvres étudiants à la recherche de quelques ronds histoire de pouvoir payer leurs études, car oui, les études coûtent chers, même dans les pays signatires des droits de l’homme. Pitoyable.

Bref. Revenons à ce jeu d’élevage de clodos. La société en question se nomme « Farbflut Entertainment GmbH« . Allez, je leur fait quand même de la pub, y’a pas de raison. Faut les payer les étudiants. Leur jeu est donc une reprise de ce qu’ils avaient en stock : « Dossergame », décliner dans toutes les langues (Menelgame, Pennergame, …). En anglais, notre « dosser » se retrouve à Londres. En France, il se retrouve à la gare Montparnasse. Allez savoir pourquoi ?! Est-ce une zone rempli de clodos ?!
Et allez savoir pourquoi, nous avons manifestement cette image de buveur de rouge et porteur de béret en france (c’est l’adaptation de l’image d’intro du jeu). Bizarre qu’ils n’aient pas mis une baguette…

Vous allez pouvoir acquérir des instruments de musique ou des animaux de compagnie pour « apitoyer les gens ». C’est y pas chouette ça ?! Se mettre dans la peau de d’un clodo, nous, personnes ayant accès à internet et donc ayant un logis et un peu d’argent. C’est y pas chouette quand même ?!
Une autre façon de jouer serait de descendre dans la rue pour voir vraiment ce qui s’y passe. De voir que la vie des « clodos » n’est pas aussi rose. Et qu’ils n’ont même pas internet (si, je vous promet !).

Bon, ça reste un jeu. Voilà ce que le responsable communication en dit :

« Avec 2 millions de joueurs et 2 milliards de pages vues par mois, Pennergame (la version originale de clodogame) est désormais le premier jeu en ligne outre-Rhin et appartient au Top 90 des sites les plus consultés selon Alexa (analyses de trafic web). »

Si avec ça vous n’allez pas voir ce qu’il en est, c’est que vous n’aimez pas les clodos !

Excellentissime également, ce testimoniale (dans le communiqué de presse) :

Pour David, un utilisateur de la version polonaise, aujourd’hui dans le Top 60 des meilleurs sites du pays : « Voici enfin un jeu où ce ne sont pas les vaillants chevaliers, les puissants magiciens ou les commandos intergalactiques qui gagnent …mais bien les sans-le-sou !  »

J’adore l’humour, mais lorsqu’il s’agit de prendre les gens pour des cons, je ne sais pas si il faut en rire.

Et vous savez quoi ? Lisez cette dernière petite phrase du communiqué :

Clodogame est géré par la société Farbflut Entertainment et a été développé par Marius Follert et Niels Wildung, tous les deux âgés de 20 ans seulement.

Ca fait pas rêver ça ?! Allez, je vous ai trouvé uneu peutiteu viiiidéoooo de ceu Marius. Vous trouverez sur Google quelques liens sympas montrant que ces 2 p’tits gars, bin ils n’en veulent. Quant on veux se donner la peine, c’est possible, même en faisant de la merde, c’est ça qui est génial.

Personnellement, je n’irais pas tester ce jeu. Je suis persuadé que le jeu est bon, aussi bon qu’un Ogame. Mais pour avoir testé Ogame et Space Invasion, je trouve que ces jeux sont fait pour être addictifs rapidement et chiant à la longue. Au moins, dans nos jeux, c’est chiant tout de suite. Là, c’est au bout de 2 mois (je ne suis pas un gros joueur…) que vous vous rendez compte que vous venez de perdre 2 mois. Il ne vous reste plus que 2 solutions : soit vous êtes sage et vous vous arrêtez, soit vous n’êtes pas sage et vous continuez à perdre du temps en pensant que vous arriverez un jour à quelque chose.

Voilà. Si vous souhaitez m’envoyer d’autres communiqués de presse, n’hésitez pas hein !