Mais au fait, c’est quoi un jeu en ligne alternatif ?! Hein ?!
Ca ne manque pas les jeux par internet, les jeux web et autres trucs. Mais dans tout ça, les jeux en ligne alternatifs, c’est quoi donc ?!
Juste pour rappel : ce terme « alternatif » a été introduit par la SYNAPSE (la fédération des jeux en ligne alternatifs) lors de sa création en 2007.
Voyons d’abord quelles sortes de jeux pouvons-nous trouver via internet :
- type jeux vidéo World of Warcraft ou GuildWars : ce ne sont pas des jeux en ligne alternatifs car il faut installer un logiciel pour pouvoir y jouer. On ne peut pas non plus y jouer de n’importe où, car il faut que le logiciel en question soit installé.
- petits jeux en flash : là, ça devient plus difficile de définir en quoi est-ce que ces jeux ne sont pas des jeux en ligne alternatifs. Qu’est-ce qui les différencies : il ne sont pas multi-joueurs. Mine de rien, les jeux en ligne alternatifs sont multi-joueurs. Il n’y a pas d’univers persistent.
- les jeux par forum : hum. Pas simple là. Ils sont multi-joueurs, avec univers persistent. Bah… Ils rentrent dans le lot alors !
On pourrait dire que les jeux en ligne alternatifs sont des jeux qui répondent à ces critères :
- pas de logiciel à télécharger ou à installer,
- multi-joueurs (sans forcément d’interaction entre les joueurs. Disons que « communautaire » serait plus approprié),
- univers persistent (à prendre plus comme la possibilité de revenir 3 jours après et continuer à jouer la même partie),
- possibilité de jouer avec un simple navigateur et une connexion internet, de n’importe où,
- les joueurs n’ont pas besoin d’être connectés au même moment pour pouvoir jouer.
Alors, évidement, il y a des cas particuliers :
- Peut-on considérer que Java est un logiciel à installer ?! Je préconise que non puisqu’il se trouve (plus ou moins) sur tout les ordinateurs. Mais depuis que Microsoft a décider de ne plus l’installer d’office, ça devient litigieux.
- Peut-on mettre Dofus dans les jeux en ligne alternatifs : il ne répond pas au point 1 car il faut télécharger un logiciel pour le faire fonctionner. Donc non…
- Certains jeux nécessitent que les joueurs soient connectés en même temps. Ce sont généralement des jeux où les parties sont limitées à 2 joueurs (type échecs). Sur certains jeux, c’est un plus, mais pas une obligation. Pour ce cas, je ne sais pas trop quoi penser. J’aurais tendance à dire que ces jeux ne font pas partis des jeux en ligne alternatifs. Avez-vous des cas particuliers qui rentreraient quand même ?!
Et au-delà de ces considérations, nos annuaires regorgent de cas particuliers qu’il sera très difficiles à classer. Il y a un point commun à tout ces cas particuliers : ces jeux sont fait par des amateurs.
N’y voyez pas le côté péjoratif du mot amateur. Bien au contraire. Pensez plutôt à ces termes : nouveau, sort de l’ordinaire, curiosité, étrange, rare, excentricité, originalité…
C’est souvent de ces petits jeux que naissent de grandes idées.
Devrais-je aller jusqu’à donner une définition, un peu comme feu « Utopia Universalis » ? Je pense que les 5 points définis ci-dessus suffisent clairement à identifier un jeux en ligne alternatif et à comprendre de quoi l’on parle. Mais si une définition devait être donnée, il suffirait de reprendre ces points, ce qui nous donnerait :
Un jeu en ligne alternatif est un jeu qui ne demande pas de logiciel à télécharger ou à installer, qui est communautaire dans un univers persistent et qui se joue avec un simple navigateur et une connexion internet, de n’importe où. Les joueurs n’ayant pas besoin d’être connectés au même moment pour pouvoir jouer.
Bon, vous en pensez quoi ? On l’améliore cette définition ? On la change ? On la bouleverse ?!
Sur l’univers persistant, j’émettrais juste un bémol sur le fait que certains jeux fonctionnent par parties ou saisons. Donc l’univers est relativement persistant pour une durée donnée mais change tous les six mois. (d’ailleurs « persistent » c’est un anglicisme, en français on écrit « persistant », mais je me goure tout le temps aussi…)
Sinon pour revenir sur le vocable « alternatif », il me semble que ça véhicule aussi l’idée que le jeu est pas « commercial » ou plutôt « moins commercial ». Pour moi un jeu alternatif, ça signifie que c’est pas produit par Ubisoft, EA, etc. Donc ça peut être amateur ou non, mais en général c’est un peu plus créatif, qu’un jeu purement commercial. (voir un peu plus brouillon). On peut faire l’analogie avec le cinéma et cinéma indépendant.
Si un jour (peut être maintenant) beaucoup de gros studios débarquent pour faire des jeux webs, c’est probable qu’on ira vers une moindre diversification. Dans ce contexte, je ne sais pas si on pourra vraiment de jeux « alternatifs » si ils suivent tous la même norme.
Hum … moi j’emploierais bien le terme non-professionnel dans la définition du jeu alternatif en ligne. Cependant, je ne connais la notion de jeu alternatif que depuis très peu de temps. J’ai ainsi eu le plaisir d’apprendre que Magdales (mon jeu) en faisait parti ^^. Bref, voici une définition bien a moi.
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Il ‘agit d’une catégorie de jeu réalisée par des passionnés dans un cadre non-professionnel, n’ayant pas d’autres but que ceux de leur(s) réalisateur(s). Les jeux alternatifs en ligne sont utilisables sans autre outils qu’une simple connexion WEB.
Par leur multitude, les jeux alternatifs ont un registre de thèmes, d’aboutissement, de nombre de joueurs qui fluctuent fortement d’un jeu à l’autre. Certains jeux alternatifs finissent par se structurer pour devenir des jeux à forte influences commerciales.
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Par ailleurs, malgré le fait que ce soit une société qui le gère, je serais tenté de dire que Royaumes renaissant est un jeu alternatif … qui se serait structuré commercialement…
Indiquer que le jeu n’a pas été construit dans le but de faire du fric est, en mon sens, l’argument justifiant de l’alternativité d’un jeu.
Un jeu commercial est par essence, un jeu visant sa rentabilité en un délais le plus court …il ne peut donc pas être alternatif sans grande réserve.
Un autre point sur les jeux alternatifs … c’est que beaucoup de projets se montent, mais qu’il y a très peu de jeu qui se stabilisent … et qui restent « vivant » quelques années après leur lancement.
kéké
Donc flash, on considère ca comme un soft installé sur tout navigateur?
Moi je dis que oui. On peut faire de très bon jeu alternatif en flash.
Effectivement je ne trouve pas de contre exemple à ta définition (quoiqu’on est limite sur certaine adaptation de jeu de plateau en ligne).
Concernant ta définition de « non-professionnel » keke, je m’insurge 🙂
Travaillant moi même dans une boite qui a vocation à faire du jeu alternatif, ca ne me va pas…
D’autant que pas mal des jeux les plus joués ont une structure pro derrière (Ogame pour ne citer qu’eux)
Bonjour Manest,
Je suis aussi perplexe que vous. Je suggère car ce qu’on appelle de manière péjorative un « jeu commercial », c’est un jeu bati pour faire payer le joueur … ce qui en mon sens est loin du jeu alternatif.
Je cite à cet exemple RR qui est un jeu pro, réalisé par des pro, mais dont la philosophie du jeu ne s’axe pas sur le fait de faire payer … Votre boite peut donc réaliser des jeux alternatifs sans craindre la critique.
Mais quel serait selon vous la définition la plus proche d’un jeu alternatif ?
Pour moi, il s’agit de l’effacement de la contrainte économique face à l’investissement du passionné. Ce qui se traduit par une philosophie de jeux sans buts commerciaux (ou alors de manière très légère …)
Mais je suis peut-être à l’ouest ^^. Merci de me recadrer !
kéké
PS : j’ai pas accès à Enefel.org du boulot, mais je trouve que Google à bien ressorti le côté positif de la boite :
http://images.google.fr/images?q=en…
La toute première image ^^ Callipyge en 95D 🙂
Enefel, je le fais sur mon temps libre… le seul argent qui rentre depuis 5 ans, c’est les dons des joueurs permettant de payer le serveur.
L’image est très bizarre en rechange, je vois pas ce qu’elle fou là 🙂
Rien à voir avec la boite pour laquelle je bosse donc.
Mais je ne vois pas pourquoi le fait de faire payer pour jouer à un jeu devrait faire l’objet de critique…
Que le jeu soit fait par un amateur tout seul chez lui ou par une boite étant forcé de faire payer le jeu d’une manière ou d’une autre (abonnement, pub, allopass…), ca ne change rien. L’essentiel c’est que le joueur s’y amuse. Le type de jeu reste le même
Un ptit message rapido parceque je dois aller me coucher.
=> Je ne pense pas que définir un type de jeux par son support soit une bonne approche. (ou en tout cas, je ne pense pas que ce soit une approche suffisante) Un jeu d’échecs en PHP, en plastique, en bois ou par mail, c’est la même chose je pense.
=> Bien que ce ne soit quasiment jamais fait (à ma connaissance), je pense qu’il serait interessant de chercher quels mécanismes ludiques ces jeux ont en commun.
En tout cas, c’est ce que je compte essayer de faire dans mon mémoire cette année. :]
Le retour. ^^
– Quand on parle de l’aspect « communautaire » des jeux alternatifs, je pense qu’on oublie ou qu’on sous estime très souvent cette caractéristique. En effet, connaissez vous d’autres types de jeux que les jeux alternatifs, dans lesquels l’intégralité des joueurs sont directement en contact ? Bien entendu, tous les joueurs ne participent pas au forum, mais dans de nombreux jeux ils y sont inscrits d’office, et il ont potentiellement accés à l’ensemble des joueurs de « leur jeu ». Bien entendu, de nombreux jeux ont leurs « fan club » et autres sites dédiés, mais ils ne touchent pas l’intégralité des joueurs.
– En ce qui concerne l’aspect « alternatif aux jeux commerciaux », je trouve que c’est très tentant de dire cela, mais que ce serait très prétentieux. Quels créateurs de jeux diront que leur jeu est commercial, sous entendant qu’il n’est pas de bonne qualité ludique ? (parceque « jeu commercial », c’est quand même vachement péjoratif…) Définir ce qui est ludique de ce qui ne l’est pas est déjà extrèment difficile, voir impossible. La nature même des jeux commerciaux (machines a succés auprès des joueurs) tend à contredir notre hypothèse sous entendue que « JC = jeu de moins bonne qualité ». Je pense même qu’une structure pro peut être un avantage pour le jeu par rapport à un jeu amateur, et que le manque de cette structure au jeu amateur est son plus gros déffaut. (oula mes phrases deviennent compliquées :p)
J’aurais bien cité une phrase particulièrement interessante à mon avis de l’article d’UU, mais le lien me semble mort. En gros, ça disait :
Le jeu alternatif est différent du jeu vidéo en ligne, dans la mesure ou le jeu alternatif n’existe que par le support internet. Il n’existait pas avant internet. En opposition à de nombreux jeux, dont les jeux vidéo et les jeux par correspondance, qui existent sans le support internet. Je pense bien entendu que les jeux alternatifs ont de nombreux points communs avec le JpC et le JV (beaucoup plus avec le premier que le deuxième d’ailleurs), mais que c’est plus par rapport à ces deux types qu’ils doivent être vus comme alternatifs. (tant qu’on ne leur aura pas trouvé un nouveau nom permettant de leur créer une identité propre, comme « jeu web » par exemple ?)
La définition est bien, simple, courte et explicite. Mais juste le bout de phrase « de n’importe où » est il nécessaire?
Tiens, pour vous alternatif, ca veut toujours dire amateur? Il ne peut pas avoir de jeux alternatif pro?
kéké-> utiliser les RR comme exemple de philosophie pro et gratuit est un mauvais choix : les RR ont été fait comme test par des amateurs. De plus dire que ce jeu n’est pas fait pour l’argent on vois bien que tu n’a pas du connaitre la première version ou chaque action aussi insignifiante soit elle te redirigeait vers une page allopass… Tu n’aurais pas pu choisir plus mauvais exemple. 🙂
@+
coucou Khiguard ^^,
Je voudrais faire le distinguo entre Professionnel et Commerciale. Ces deux notions sont étroitement liées dans une philosophie capitaliste car un pro cherche à faire du pro-fit. Il adopte donc une démarche Commerciale. Commerciale est donc dans ce cas, intimement lié à la notion de Professionnel.
Maintenant imaginez un monde où l’argent de fait pas la loi. Un jeu vient de sortir. Peu de pub car les gens qui l’ont fait sont modestes et après tout, l’argent n’est pas important. Le jeu plait et prend de l’ampleur, on décide d’avoir de nouveaux serveurs pour supporter la charge, et de nouveaux développeurs pour améliorer l’intérêt du jeu. Le jeu devient meilleur de jour en jour … C’est un jeu pro, sans but commercial.
Difficile à imaginer ? Si ?. Bon ben imaginez un mixte entre ses 2 pensées. Un groupe de pote font un jeu qui marche. Il décide d’investir de l’argent et en parallèle en demande à leurs joueurs. Puis ils améliorent en parallèle les fonctionnalités du jeu (on parle d’étoffer un jeu) et de mettre un système de don automatisé)… puis il constate que les joueurs ne donneront jamais plus d’argent sauf si on les incite par des avantages dans le jeu. Bon gré, mal gré ils fabriquent une évolution toute simple donnant des bonus aux joueurs payant… Mais ils continuent à équilibrer leurs temps entre étoffer le jeu, et donner des bonus.
Voici une évolution normale des jeux alternatifs en mon sens… Non ? Je suis trop idéaliste ?
Au moment où j’ai joué à RR (on parle bien de Royaumes Renaissants ?), l’aspect payer pour avoir des avantages étaient présent, le jeu cherchait un support financier pour ces quelques 1500 joueurs simultanés. Ca ne rendait pas sa philosophie commerciale pour autant. Oui ils incitaient les joueurs à raquer pour payer les 2 serveurs de l’époque. Mais la philosophie du jeu était clairement ailleurs : dans le forum, sur le jeu, dans les nombreuses actions, la gestion des personnes.
On est bien loin du jeu où tu payes pour en avoir une plus grosse.
Ca a été fait par des amateurs dont l’origine n’était pas de faire du fric, et qu’ils n’ont donc mis que des systèmes par dessus pour empocher de l’argent.
Le CA (chiffre d’affaire) de la boite est de 300 000 euros annuel, mais le jeu a évolué (en moins bien à mon gout …) dans sa lignée non-commerciale … En mon sens j’aurais pu choisir d’autres jeux bien pire comme jeu alternatif ^^.
Kéké qui a conscience du côté « fleur bleue » de son message et du non intérêt global de ce message sur ce blog 😉
J’avoue ne pas voir le rapport en un style de jeu et le fait qu’il soit payant ou non, à but lucratif ou pas. C’est comme si vous émettiez un jugement de valeur sur un jeu du fait que leurs auteurs veulent en tirer profit ou pas.
Ca n’a rien à voir.
Pour moi, alternatif, ca veut dire « autre ». Les jeux alternatifs proposent une autres manières de jouer « ensemble ». J’entends par cela que les jeux alternatifs sortent des canaux classiques de distribution. Qu’il y ait à télécharger quelque chose ou pas, que ce soit payant ou non, tout ceci n’a guère d’importance.
Le premier jeu « alternatif » que j’ai connu, c’était du un BBS (Bulletin Board System pour ceux qui sont entrés dans l’ère de la communication électronique avec internet et n’en ont pas connus les prémices).
C’était alternatif car on ne pouvait se « procurer » le jeu sur un étal de supermarché.
OGame EST un jeu alternatif autant que Gloire et Pouvoir ou Sombre Destin. Ils sont alternatifs car ils permettent de jouer ensemble par un autre biais que les canaux traditionnels.
Alors il est vrai que ce sont souvent des jeux amateurs ; mais le « marché » du « gratuit » (et de plus en plus, dans le « gratuit », il faut payer) s’est développé et de nombreux jeux commerciaux sont arrivés (et vont pas tardé à disparaitre vu la pénurie d’investisseurs car ne nous y trompons pas, les Gameforge et autres ne sont pas rentable et se développe par l’espérance des financiers qui ne connaissent sans doute rien à notre monde de faire du profit à court terme). Ils n’en offrent pas moins les mêmes conditions de jeu que les notres, les « pure players » amateurs
Je suis d’accord pour ne pas prendre en compte la notion de payant / gratuit.
Mais pourquoi ?! Parce qu’un jeu en ligne alternatif qui deviendrait payant après quelques années de fonctionnement ne change pas en soit. C’est toujours le même jeu et il n’y a aucune raison pour que son statut de jeu en ligne alternatif change.
C’est la même chose pour le côté amateur / pro. Les premiers jeux alternatifs étaient amateurs dans le sens où ils ont été construit sur des bases amateurs (« dans le garage »). Ils sont devenus « pros » avec une structures plus importante et une gestion plus raisonnées. Il n’ont pas perdu leur statut de jeu alternatifs. Ce sont des faits extérieurs au jeu.
Donc, les jeux en ligne alternatifs peuvent très bien être payant ou gratuit, amateurs ou pros.
Ouf ! J’ai du remonter loin pour pouvoir, enfin, lire ce débat passionnant.
Pour ma part la définition de jeux alternatif indiqué par prélude me convient bien. Et je suis totalement d’accord pour dire que le faite d’être payant ou « pro » ne change en rien le côté alternatif du jeu….
Par contre, le débat devient très intéressant, surtout pour moi, quand il essai de définir le jeu amateur (bases amateurs = amateurs ; payant = amateurs etc…). Cela fait un moment, en faite depuis que le projet de sondage est lancé avec l’AJVA que je me pose la question ; et je pense, qu’il est bien plus délicat de définir le jeu amateur…. quoique… 😉
Amateur : éthimologiquement, celui qui aime. Par extension, le concepteur de jeu amateur agit par « amour », par passion. Le fait qu’il soit rémunéré ou non est anecdotique.
On quitte l’amateurisme dès lors que l’objectif n’est plus d’assouvir une passion mais bel et bien de faire de la création de jeu son activité principale. Le fait d’être un « professionnel » impose de subir et de tenir compte de contraintes qu’un amateur peut refuser (par exemple en abandonnant la conception de jeu).
Tout ca pour dire que, là où la frontière est ténue, c’est quand l’amateur reçoit suffisamment de subsides pour considérer que c’est une réelle source de revenus.
Pour reprendre une discution qui a lieu sur un autre forum et où l’on y dit : « question combien de temps avant que la machine SEO / renférencement / marketing broie ce terme et le rende inutilisable comme mot clé de ralliement. »
Il faut évoluer. Les termes changent car il y a évolution.
Le jour où l’on trouvera un terme qui correspond mieux que « alternatif », il faudra l’utiliser. Ce n’est pas une question de référencement, mais d’évolution.
Aussi, cette définition n’est pas fermée car VOUS la faites évoluer. Pour rappel, on disait « PBeM » avant. Mais les jeux ont évolués alors on a dit « Jeux Php », en oubliant qu’il n’y avait pas que le Php dans la vie. Alors on a dit autre chose et encore autre chose, jusqu’à finalement arrivé à « jeu en ligne alternatifs ».
Demain, on dira autre chose et j’ai hâte de connaître ce demain. L’évolution est une bonne chose, il ne faut pas s’enraciner et c’est certainement ce qui fait la force de nos petits jeux.
Ha oui … PBeM (Play By e-Mail) ^^. C’est donc ça que ça veut dire ^^.
Je pense mon cher Prélude, que certains mots peuvent ne pas s’entacher. On parle d’Open Source depuis des années, et ce mot n’est pas bouffé par une gestion markéting… pourtant, Open Source est bien vu du public … et de plus en plus par le monde de l’industrie. Apache est présent un peu partout, OoO arrive même dans les boites publiques, etc.
Pour ma part, l’alternativité du terme « Jeux alternatifs » repose sur le fait de proposer autre chose que … que quoi ? Pour moi, que la bouillabaisse marqueting que l’on nous sert. Street Fighter IV est un exemple typique de jeu NON-alternatif. Plus aucune évolution (ou idée tout du moins). On prend les mêmes, on rajoute par çi par là un bout de scénar, un peu d’alternative dans le combat … mais en rentrant dans ce jeu, on se retrouve dans la même ambiance déjà bien usé de 1998…
A l’inverse, certains jeux même commerciaux, présentent de vraies alternatives. Je citais « World of Goo » qui ressemble un peu à lemmings mais avec un univers radicalement différents
Alors, ok, l’argent n’est pas le seul élément qui distingue un jeu alternatif d’un autre. Cependant il me semble malsain de complètement l’exclure de la définition. Un jeu alternatif peu venir sur une innovation technologique (nouveau clavier, nouveau pad, système utilisant d’autres sens que le son et la vue, où d’une manière originale), une ambiance et un monde nouveau ou redécouvert, une plus grande maitrise/interaction à l’environnement, et j’en passe. Mais l’innovation dépend souvent de la passion et l’investissement des concepteurs du jeu.
En mon sens, le O-game fait par un petit jeune de 15 ans pourra être innovant dans le sens où il y aura des règles de gestion originale ou des graphismes propre à son jeu. Je n’implique pas par là une qualité de graphismes ou des règles plus chiadées … mais ce seront des éléments propre à ce concepteur. Ce sera donc une alternative aux jeux d’origine. Et donc bien, un jeu alternatif.
kéké
Bonjour
Je suis developpeur amateur et j’ai mis en ligne un jeu de réflexion développé en Silverlight. C’est un jeu de plateau entre les dames et les échecs. Est ce que le fait d’être obligé d’installer Silverligh( comme Flash ou Java) sort de la définition du jeu alternatif ?
Je n’ai pas pu tester ton jeu puisqu’il faut installer Silverlight.
A partir de là, je dirais qu’il s’agit d’un jeu vidéo amateur. Tout simplement.
PS : Ah oui, aussi, j’aimerais que tu évites les commentaires (pas celui-ci) sans rapport avec le sujet. J’en ai marre de supprimer tes commentaires « publicitaires ». Ce serait dommage d’être blacklisté 😉
Je n’ai pas vu le jeu. Mais le fait d’utiliser Silverlight ne signifie pas que cela ne soit pas un jeu alternatif. Un plug-in de navigateur ce n’est pas l’installation d’un jeu tout de même. Parce que partant de là, c’est la technique qui définirait ce qu’est un jeu alternatif et c’est par trop réducteur.
Silverlight, ce n’est ni plus ni moins que le Flash de Microsoft. Sous IE (au moins), Silverlight s’install aussi simplement qu’un plug-in intégrer sous FF.
Donc, Furukoo, si ton jeu est multi-joueurs (je joue contre d’autres joueurs, pas contre la machine), en ligne via navigateur et n’est pas distribué via les canaux classique (magasins de jeux, grande distrib, magasin en ligne). C’est sans doute un jeu en ligne alternatif
Une très belle définition des jeux en ligne alternatifs.
Bravo, il y a eu une bonne recherche.