Je regarde par la fenêtre… Je touille mon café. Un p’tit café mais sans caféine, mes nerfs n’aiment pas cette substance.

Bref, je regarde par la fenêtre et j’aperçois une dame qui promène son clébard. J’adore les toutous. Je les adores car ils sont vrais. Devrais-je rajouter, dans mon élan de déblatérassions sans intérêt, « eux » ?

Bref, toujours est-il que je voyais ce gentil cabot regarder la personne qui était au bout de sa laisse et qui se demandait très certainement pourquoi cet créature lui parlait sans vraiment lui parler. En fait, ce mortel était accroché au bout de son téléphone portable, avec une oreillette (pratique pour ne pas avoir de cancer, paraît-il) et que ce limier ne comprenait rien à ce qu’elle voulait bien lui dire. Un peu compréhensible, le chien ne téléphone pas vraiment. Mais il faut tout de même une véritable intelligence pour différencier un monologue destiné à une tierce personne se trouvant de l’autre côté du petit appareil qui sonne en plein nuit (bla bla bla) et un discours qui vous est destiné.

Vous croisez sans doute ces personnes qui semblent parler seule dans la rue. Au début, ça fait drôle. Et après… Bin je pense à ce pauvre cerbère qui se demande bien ce qui se passe.